Bonjour à tous.
Notre escale à Rikitea, fut courte mais riche en découvertes et en
rencontres.
Cette première touche polynésienne nous a comblés, nous ne nous
sommes pas trompés, ceci ressemble bien à un petit bout de paradis !
Nos nouveaux équipiers Pascal et Catherine nous ont rejoints et l'équipage,
composé désormais de sept membres, n'en est que plus intéressant.
La veille de notre départ, nous avons visité une ferme perlière. Ce fut
passionnant. L'activité de la perliculture demande énormément de travail ; il y a tout d'abord l'entretien des naissins : " la matière première", puis
le nettoyage régulier des huitres matures, couvertes de parasites (algues,
petites huitres, etc...) et enfin la greffe du nucleus (petite bille) :
l'huitre enrobe ce dernier de nacre et cela donne naissance à une perle,
qui, lorsque la chance sourit, sera parfaitement ronde, mais, hélas, le plus souvent présentera une
forme biscornue qui la rendra invendable. Une perle noire parfaite peut se vendre
jusqu'à 12 mille euros mais elle doit être naturelle, c-à-d n'ayant subi aucune
intervention humaine. Celles-ci serons contrôlées aux rayons X.
Lors de cette escale, nous avons fait un léger approvisionnement, mais, à
part du frais et de l'eau, nous n'avions pas besoin de grand chose, il nous
reste encore beaucoup de produits secs achetés au Chili. Nous avions vu
large en provisions car ici les prix sont affolants. Notre ami Michel, le
breton, nous a offert un magnifique régime de bananes, qui muri à vu d'oeil sous le
cagnard, sur le pont à l'arrière du bateau. Il a pris la place
du mouton que nous avons l'habitude d'emporter en Antarctique... On nous a également
offert "une tonne" de pamplemoussess. Nous n'avons pas trouvé d'autres fruits et légumes. Qu'importe, nous sommes de
nature à nous adapter, alors nous filons vers le nord sans attendre le
bateau ravitailleur. Les îliens, eux, l'attendaient avec impatience car il
ne passe que toutes les deux semaines mais, pressés de partir à la découverte des Marquises, nous avons finalement pris le large.
Et voilà, c'est chose faite ; nous parcourons actuellement les 800 miles qui
séparent les Gambiers des Marquises. Notre départ il y a trois jours fut un
peu mouvementé, nous étions au prés avec une mer forte, pas terrible pour
s'amariner. Depuis deux jours il n'y a presque plus de vent, nous
n'avançons pas vite mais les prévisions nous promettent 25 nœuds, ce qui
devrait nous offrir une belle accélération.
A bientôt
Morgane et l'équipage de Paradise; Arnaud, Caro, Manuel, Bernard Pascal et
Catherine.
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