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vendredi 3 juin 2016

Où l'on prend conscience des distances

Bonjour à tous ! 

Nous voilà enfin à moins de 24h00 de notre escale tant attendue.

       Depuis quatre jours, Paradise file à toute vitesse, porté par les vents de Sud. Nous avons rattrapé notre retard et Fred vas pouvoir prendre son avion ! Le stress s'en va... 
       La contre partie de cette accélération, grâce aux vents portants, est un bateau qui roule dans tous les sens, parfois des vagues énormes font giter violemment le bateau et il arrive que les placards s'ouvrent, des verres cassent, les corps sont tendus pour compenser le tangage... 
     Cette navigation est connue pour être parfois difficile... Nous le vivons... Mais nous savons pourquoi et avons conscience que le bonheur n'est pas loin, même si la Polynésie et ses îles paradisiaques se font désirer... 
      Nous avons aussi le droit parfois à de grandioses spectacles : une voute céleste nous illumine de ses innombrables étoiles, la constellation du Scorpion nous guide et le coucher du soleil nous offre un feu d'artifice flamboyant . 

     Hier Bernard et Arnaud on aperçu un grand aileron, peut-être une orque ,malheureusement farouche. 

      La vie sur Paradise n'est pas des plus désagréable, on sait se faire plaisir. Par exemple ce matin notre Capitaine préféré nous a fait du pain perdu pour le petit déj ;  hier midi comme dessert nous avions des petits brownies aux pépites de chocolats, etc... 
Et pour ceux qui se posent la question : toujours pas de poissons au menu, nous allons trop vite pour mettre la ligne de traine... 

      C'est cela les grandes navigations, des moments uniques, que l'on ne peut vivre qu'au milieu de ces océans indomptables. 
     
      En attendant, demain une certaine aventure commence, non moins attendue : nous débarquerons sur l'ancien volcan qu'est l'île de Pâques. A nous les grandes balades et la rencontre des Moais ! 
Chers habitants, Pascua, nous voilà... 

Morgane, et tout l'équipage de Paradise

1 commentaire:

jfa a dit…

bravo, bonne continuation,
samedi ou dimanche je dois monter à Paris, puis m'envoler pour le Spitzberg sur l'Algol lundi dans la nuit (qui n'en n'est pas une

@+
jean-françois