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mardi 28 juin 2016

Courte escale à Puka Puka

Bonjour à tous.

Nous avons passé hier une journée magique. 
Pour commencer, vers 10h00, nous avons pêché notre premier poisson ! Enfin, car après un mois sans une touche, nous commencions à désespérer. Nous nous sommes donc régalé d'un beau thazard de 5kg, en ceviche puis en steak, un régal...
      Sur notre route vers les Marquises, nous avons longé le petit atoll de Puka Puka, le plus à l'est des Tuamotu. Très bas sur l'eau, ce n'est qu'au dernier moment que nous avons aperçu ses nombreux cocotiers et, sur la côte au vent, les rouleaux qui se fracassaient sur le récif. 
     Arrivés sous le vent de l'ile, au Sud Ouest, nous avons stoppé le moteur devant le petit quai derrière lequel trônait une belle chapelle d'un blanc immaculé.
L'ile est bordée d'un plateau de corail qui tombe à pic à des profondeurs vertigineuses, nous empêchant de jeter  l'ancre. Mais notre super capitaine s'est dévoué pour rester à bord et nous a donner deux heures pour visiter l'ile, laissant le bateau à la dérive. 
      Depuis la plage, à travers les palmiers d'un vert éclatant, Paradise était magnifique, toutes voiles dehors sur une eau bleue indigo. Caro, Bernard, Catherine et moi avons été accueillis par les enfants et par Billy, le jeune policier municipal. Ils croyaient au départ que nous avions besoin d'aide car plusieurs voiliers passent devant l'ile mais aucun ne s'y arrête, et peut-être  avions nous l'air en détresse car le moteur hors-bord n'a pas voulu démarrer et nous sommes arrivés à la rame... 
    Une fois la situation éclaircie et les présentations effectuées, notre hôte, Billy, nous invita à rencontrer le maire. En passant dans les rue désertes du village, nous sommes rapidement arrivés à la maison de ce dernier. Il était 13H00 ce dimanche et un grand groupe faisait la fête, sans raison particulière : "c'est comme ça tous les dimanches". Un petit groupe d'autochtones est venu à notre rencontre ; hyper acceuillants, ils nous embrassèrent chaleureusement et nous ont même offert un collier de fleurs de tiaré fraichement coupées. Nous les avons laissé continuer leurs festivités et avons repris notre visite de l'île dans le pick-up de fonction de Billy. Nous avons visité la grande et belle chapelle où il faisait agréablement frais, puis nous sommes allés rencontrer le femme de Billy et leurs enfants. Ils ont décidé de construire leur cabane à l'écart du village pour être tranquilles. Pour nous, touristes de passage, leur petite cabane posée au bord du lagon, faite de bric et de broc, avec les enfants qui jouent juste devant, dans l'eau turquoise, avait des airs paradisiaque. Mais ce n'est sûrement pas pour rien qu'ils ont décidé de s'eloigner des quelques 160 villageois que Billy qualifia de "bizarres"...Peut-être qu'habiter ici toute l'année, avec pour seule activité la collecte du coprah (c 'est la chaire de la noix de coco qui sert à faire de l'huile), peut avoir un côté infernal... 
      Un bateau ravitailleur passe une fois par mois et ils nous ont assuré qu'ils ne manquaient de rien, même si nous avons été surpris de voir si peu d'arbres fruitiers et de potagers ;  mais comme le sol semble essentiellement composé de corail, il n'est surement pas très fertile...
Nous avons demandé quelques noix de coco et sommes repartis ... l'annexe pleine !
       Nous faisons cap au nord et devrions arriver à Fatu Hiva aux Marquises dans environs 24H00. Il est 10H00 et il fait déjà 30°C à l'intérieur du bateau, nous attendons avec impatience notre prochaine baignade. 

On vous embrasse tous ! 
 A bientôt. 

Morgane et l'équipage de Paradise

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