Notre croisière s'est bien passée, nous avons eu deux malades du mal de mer, car les premières 24 heures ont été un peu mouvementées, mais au fil des jours le mal s'en est allé, les forces sont revenues et le dernier jour, tout le monde était d'attaque pour les quarts.
Nous voici depuis samedi après-midi à Stanley. Le contraste avec la vie latine est net et c'est sympa de se retrouver chez les Anglais après 6 mois en Amérique du Sud. Nous avons passé le samedi soir au pub du coin. Il y avait une bonne ambiance, les habitants de Stanley profitent à fond de ce jour de fête, c'est la folie dans le centre. Mais ils commencent tôt et finissent tôt donc à minuit tous au lit. Aujourd'hui nous avons fait une belle balade à Gypsy Cove pour voir nos premiers manchots de Magellan dans leurs terriers et sur une belle plage blanche au sable fin. Demain nous avons prévu de faire quelques courses pour varier les produits de notre épicerie du bord. Ensuite, nous partirons demain après-midi, nous envisageons une escale dans le nord ouest des Falklands. La suite du voyage sera de 1000 milles vers Punta del Este.
A bientôt.
Morgane et l'équipage de Paradise.
lundi 31 mars 2014
lundi 24 mars 2014
Hasta luego la Tierra del Fuego!!! Paradise file vers le nord
Paradise est prêt pour cette dernière traversée de la saison. Nous serons 7 pour la première partie puis nous accueillerons notre huitième équipier aux Malouines. Et ensuite direction Punta del Este.
Pour le moment les conditions sont assez ventées, mais nous allons partir demain et mercredi le vent devrait se calmer et nous permettre de passer le détroit de Lemaire (entre la terre de feu et l'ile des Etats), dans des conditions hospitalières.
Comme le premier, ce dernier voyage va être une croisière linguistique, car nous serons 5 français dont un bilingue espagnol, sa copine Portugaise est aussi trilingue Espagnol et Français, Eduardo, l'uruguayen qui nous a accompagné lors du convoyage Punta del Este/Punta Arenas, parle au moins 5 langues dont le Français et l'Espagnol. Lilen, la Fugéenne, qui ne parle pas Français, est officiellement notre prof d'Espagnol. Bref, on va tous apprendre plein de choses, entre la voile et les langues, on ne va pas s'embêter pendant ces trois semaines.
Si la connexion est bonne j'espère vous donner des nouvelles lors de notre escale à Stanley, aux Malouines.
A bientôt , l'équipe de Paradise
Pour le moment les conditions sont assez ventées, mais nous allons partir demain et mercredi le vent devrait se calmer et nous permettre de passer le détroit de Lemaire (entre la terre de feu et l'ile des Etats), dans des conditions hospitalières.
Comme le premier, ce dernier voyage va être une croisière linguistique, car nous serons 5 français dont un bilingue espagnol, sa copine Portugaise est aussi trilingue Espagnol et Français, Eduardo, l'uruguayen qui nous a accompagné lors du convoyage Punta del Este/Punta Arenas, parle au moins 5 langues dont le Français et l'Espagnol. Lilen, la Fugéenne, qui ne parle pas Français, est officiellement notre prof d'Espagnol. Bref, on va tous apprendre plein de choses, entre la voile et les langues, on ne va pas s'embêter pendant ces trois semaines.
Si la connexion est bonne j'espère vous donner des nouvelles lors de notre escale à Stanley, aux Malouines.
A bientôt , l'équipe de Paradise
Dernier voyage de la saison dans les canaux
Le jeudi 20 mars 2014
Nous voici de retour de notre dernière croisière dans les canaux. Nous avons eu un superbe cadeau,
lors de notre première visite à Puerto Willimas. En sortant du port vers la cardinale nord dans le beagle, nous avons vu trois orques de taille moyenne. Reconnaissable à leur grand aileron dorsal et à la petite tache blanche qu'ils ont sur le côté. C'est la première fois qu'Arnaud en voyait dans le Beagle et moi la première fois de la saison. Ce fut un beau spectacle de les suivre pendant une demi-heure. Mais eux allaient vers l'est et nous vers l'ouest. Nos routes se sont finalement croisées, bien qu'on aurait aimé que ça dure plus longtemps. Comme lors du voyage précédent, nous avons décidé de commencer la croisière par les canaux car un coup de vent de 40 nœuds était annoncé au cap Horn. Nous avons eu un temps assez pluvieux pendant tout le séjour, à part une journée magnifique au Seno Pia, ce qui tombait bien car c'est un des plus beaux endroit du canal beagle. Nous avons pu manger "en terrasse" sur Paradise au soleil (enfin!!! ), devant le magnifique glacier qui se jette dans la mer. Avec quelques chutes de glace dont une spectaculaire: le morceau faisait au moins 15 m de haut. Ce nouveau petit Iceberg , a crée , en s'arrachant du glacier et en tombant dans l'eau, une belle vague d'un mètre cinquante. Arnaud a vite allumé le moteur car nous étions tranquillement à la dérive, pour positionner paradise perpendiculairement à la vague. Mais finalement rien de grave... Seulement quelques frissons et un beau spectacle, au bruit de tonnerre. Ensuite , nous sommes allés dans le Seno Este de Pia pour admirer le glacier beaulieu. Nous avons débarqué à terre pour aller au pied du glacier , nous mesurer à sont immensité. C'était aussi un moment magique. Et se retrouver en petit groupe dans cette nature préservée, nous donne toujours un sentiment de privilégiés, qui nous fait d'autant plus apprécier le moment. Et le soir de cette superbe journée, nous sommes allé nous amarrer et mouiller dans notre mouillage préféré en face du glacier Beaulieu. Et là... qui voyons-nous arriver quand Lillen (une fille d'Ushuaia qui est venue nous donner un coup de main et nous donner des cours d'espagnol!) et moi allions mettre les bouts à terre en annexe, un groupe de dauphins! Bon, priorité : amarrer le bateau, mais ensuite nous sommes allées les retrouver avec l'annexe et pendant un quart d'heure nous nous sommes amusées à faire la course avec nos amis les dauphins!!! Moment magique d'être si proche d'eux et de les voir sauter à quelques mètres du dinguy, on était morte de rire, comme des gamines, moment inoubliable!!!Nous avons fait aussi une belle randonnée à calleta olla, une superbe balade à Yendegaya avec les chevaux, sous la neige. Nous sommes allés "visiter" une vallée où habite plusieurs centaines de castors à calleta voilier et ramasser du canelo à calleta médiodia.Cette région exceptionnelle, si loin de la civilisation, nous a offerts de superbes moments dons nous avons profité à fond. Nous serions bien resté plus longtemps mais on ne voulait pas rater le passage du cap mythique! Malheureusement la météo en a décidé autrement et une fois arrivé à Puerto Wiliams nous avons pris la décision de revenir plus tôt à Ushuaîa. En effet un gros coup de vent allant de 50 à 60 noeuds balayait le cap Horn pendant deux jours. Dans ces régions soumises aux vents violents mais aussi aux autorités locales, notre liberté a des limites. Il arrive que les Chiliens (comme les Argentins à Ushuaia), décident de fermer le port quand il y a plus de 30 noeuds de vent. Ceci veut dire que nous aurions été bloqué et risquions de ne pas arriver à temps pour le départ de nos équipiers, bref et tout cela accompagné d'une panne de générateur (que nous avons résolu au bout de plusieurs tests et vérifications...). Sans générateur pas de guindeau (car nous avons aussi eu une panne d'alternateur du moteur, bref c'est la fin de saison au bout du monde sans pièces de rechange, entre autres...). Cela nous a valu l'expérience de relever le mouillage à la main, heureusement cette fois-ci il n'y avait "que soixante mètres" au lieu de 100 mètres habituels . Toutes ces aventures font le charme de la voile et de cette région loin de tout. Certes on s'en passerait bien mais il faut savoir faire avec. Et une fois à Ushuaia nous n'avons pas vu le temps passer, pendant ces trois jours d'attente, entre randonnées, visite d'Harberton, la plus ancienne estancia de la région et du musée.
Nous voici de retour de notre dernière croisière dans les canaux. Nous avons eu un superbe cadeau,
lors de notre première visite à Puerto Willimas. En sortant du port vers la cardinale nord dans le beagle, nous avons vu trois orques de taille moyenne. Reconnaissable à leur grand aileron dorsal et à la petite tache blanche qu'ils ont sur le côté. C'est la première fois qu'Arnaud en voyait dans le Beagle et moi la première fois de la saison. Ce fut un beau spectacle de les suivre pendant une demi-heure. Mais eux allaient vers l'est et nous vers l'ouest. Nos routes se sont finalement croisées, bien qu'on aurait aimé que ça dure plus longtemps. Comme lors du voyage précédent, nous avons décidé de commencer la croisière par les canaux car un coup de vent de 40 nœuds était annoncé au cap Horn. Nous avons eu un temps assez pluvieux pendant tout le séjour, à part une journée magnifique au Seno Pia, ce qui tombait bien car c'est un des plus beaux endroit du canal beagle. Nous avons pu manger "en terrasse" sur Paradise au soleil (enfin!!! ), devant le magnifique glacier qui se jette dans la mer. Avec quelques chutes de glace dont une spectaculaire: le morceau faisait au moins 15 m de haut. Ce nouveau petit Iceberg , a crée , en s'arrachant du glacier et en tombant dans l'eau, une belle vague d'un mètre cinquante. Arnaud a vite allumé le moteur car nous étions tranquillement à la dérive, pour positionner paradise perpendiculairement à la vague. Mais finalement rien de grave... Seulement quelques frissons et un beau spectacle, au bruit de tonnerre. Ensuite , nous sommes allés dans le Seno Este de Pia pour admirer le glacier beaulieu. Nous avons débarqué à terre pour aller au pied du glacier , nous mesurer à sont immensité. C'était aussi un moment magique. Et se retrouver en petit groupe dans cette nature préservée, nous donne toujours un sentiment de privilégiés, qui nous fait d'autant plus apprécier le moment. Et le soir de cette superbe journée, nous sommes allé nous amarrer et mouiller dans notre mouillage préféré en face du glacier Beaulieu. Et là... qui voyons-nous arriver quand Lillen (une fille d'Ushuaia qui est venue nous donner un coup de main et nous donner des cours d'espagnol!) et moi allions mettre les bouts à terre en annexe, un groupe de dauphins! Bon, priorité : amarrer le bateau, mais ensuite nous sommes allées les retrouver avec l'annexe et pendant un quart d'heure nous nous sommes amusées à faire la course avec nos amis les dauphins!!! Moment magique d'être si proche d'eux et de les voir sauter à quelques mètres du dinguy, on était morte de rire, comme des gamines, moment inoubliable!!!Nous avons fait aussi une belle randonnée à calleta olla, une superbe balade à Yendegaya avec les chevaux, sous la neige. Nous sommes allés "visiter" une vallée où habite plusieurs centaines de castors à calleta voilier et ramasser du canelo à calleta médiodia.Cette région exceptionnelle, si loin de la civilisation, nous a offerts de superbes moments dons nous avons profité à fond. Nous serions bien resté plus longtemps mais on ne voulait pas rater le passage du cap mythique! Malheureusement la météo en a décidé autrement et une fois arrivé à Puerto Wiliams nous avons pris la décision de revenir plus tôt à Ushuaîa. En effet un gros coup de vent allant de 50 à 60 noeuds balayait le cap Horn pendant deux jours. Dans ces régions soumises aux vents violents mais aussi aux autorités locales, notre liberté a des limites. Il arrive que les Chiliens (comme les Argentins à Ushuaia), décident de fermer le port quand il y a plus de 30 noeuds de vent. Ceci veut dire que nous aurions été bloqué et risquions de ne pas arriver à temps pour le départ de nos équipiers, bref et tout cela accompagné d'une panne de générateur (que nous avons résolu au bout de plusieurs tests et vérifications...). Sans générateur pas de guindeau (car nous avons aussi eu une panne d'alternateur du moteur, bref c'est la fin de saison au bout du monde sans pièces de rechange, entre autres...). Cela nous a valu l'expérience de relever le mouillage à la main, heureusement cette fois-ci il n'y avait "que soixante mètres" au lieu de 100 mètres habituels . Toutes ces aventures font le charme de la voile et de cette région loin de tout. Certes on s'en passerait bien mais il faut savoir faire avec. Et une fois à Ushuaia nous n'avons pas vu le temps passer, pendant ces trois jours d'attente, entre randonnées, visite d'Harberton, la plus ancienne estancia de la région et du musée.
Ce fut un très beau voyage , avec de belles rencontres et de bons moments à terre. Malgré les conditions parfois rudes, quand on aime la terre de feu, il est difficile de lui dire adieu!
Paradise et son équipage sont heureux de revenir l'année prochaine.
Merci à tous pour cette superbe saison!
Bon vents et pleins de beaux projets à vous tous. Profitons de cette belle planète qui nous offre ces trésors de nature.
lundi 3 mars 2014
De belles rencontres...
Retour d’une croisière vers les glaciers et le cap Horn
Enfin ! Le vent s’est levé. On a bien cru passer le Horn au moteur, avec « pétole ». Mais non, il ressemblait à peu près à ce que nos équipiers attendaient : du brouillard, 20/25 nœuds de vent et une houle d’un mètre. Ce fut quasiment le seul moment de mauvais temps que nous avons eu pendant ces douze jours de navigation. Mais on ne va pas trop se plaindre de ne pas avoir eu assez de vent, car dans cette région il y en a plus souvent trop que pas assez ! Aujourd’hui je vous écris du cockpit et pour changer, devinez… nous sommes au moteur ! Mais on ne peut se lasser de la splendeur du canal Beagle. Nous naviguons sur une mer d’huile qui reflète les sommets enneigés et le ciel est parsemé d’une multitude de nuages grisonnants entre quelques percées de bleu. On a laissé nos vestes de quart à l’intérieur et nous profitons des éclaircies qui nous réchauffent.
Dans l’ensemble, nous avons eu une bonne météo et avons fait de belles rencontres pendant cette croisière! Particulièrement en baie de Nassau, après avoir quitté Puerto Toro et en nous dirigeant vers le Horn. Cette fois encore la mer était belle et le faible vent des derniers jours n’avait pas formé de houle. Ajoutez à ces conditions idylliques un peu de chance… Et nous voilà entourés de plusieurs groupes de baleines venant tout près du bateau. Comme toujours, la rencontre avec ces grands mammifères nous rend fous de joie, comme des gamins. C’est un spectacle dont chacun de nous se souviendra. Nous avons également vu plusieurs groupes de dauphins, des lions de mer et des manchots de Magellan, un peu partout dans le Beagle. Après nos navigations nous avons pu faire quelque balades, particulièrement à la Calleta cinco estrellas, où nous avons eu un superbe point de vue sur la cordillère Darwin et ses glaciers. Nous avons une fois de plus eu la chance de faire la balade à cheval à Yendegaya et certains ont gouté au plaisir du « grand » galop à la « gaucho style »!
Pour une fois nous avons décidé de commencer la navigation par les canaux puis de passer le cap Horn ensuite. Les bulletins météo annonçaient un fort coup de vent et on est souvent plus à l’abri dans le Beagle que plus au sud. Du coup, nous avons dû attendre à la Calleta olla, et bouquiner au coin du feu.... ou plus exactement du poêle. Cette petite halte confortable n’a pas semblé déranger nos équipiers qui, pour six d’entre eux, réalisaient un grand périple en Amérique du Sud dont l'Anatacitque à bord de Paradise n’était qu’une partie. Deux jours à se reposer ne leur ont donc pas fait de mal. Après ça nous sommes allés au Seno pia et à la calleta cinco estrellas puis nous avons pris la direction d'El cabo de Horno.
Nous avons une nouvelle fois réalisé une belle croisière et fait de belles rencontres. Nous avons une petite semaine pour nous reposer et préparer Paradise avant l’arrivée du prochain groupe le 9 mars.
A bientôt !
Morgane et l’équipage de Paradise
Enfin ! Le vent s’est levé. On a bien cru passer le Horn au moteur, avec « pétole ». Mais non, il ressemblait à peu près à ce que nos équipiers attendaient : du brouillard, 20/25 nœuds de vent et une houle d’un mètre. Ce fut quasiment le seul moment de mauvais temps que nous avons eu pendant ces douze jours de navigation. Mais on ne va pas trop se plaindre de ne pas avoir eu assez de vent, car dans cette région il y en a plus souvent trop que pas assez ! Aujourd’hui je vous écris du cockpit et pour changer, devinez… nous sommes au moteur ! Mais on ne peut se lasser de la splendeur du canal Beagle. Nous naviguons sur une mer d’huile qui reflète les sommets enneigés et le ciel est parsemé d’une multitude de nuages grisonnants entre quelques percées de bleu. On a laissé nos vestes de quart à l’intérieur et nous profitons des éclaircies qui nous réchauffent.
Dans l’ensemble, nous avons eu une bonne météo et avons fait de belles rencontres pendant cette croisière! Particulièrement en baie de Nassau, après avoir quitté Puerto Toro et en nous dirigeant vers le Horn. Cette fois encore la mer était belle et le faible vent des derniers jours n’avait pas formé de houle. Ajoutez à ces conditions idylliques un peu de chance… Et nous voilà entourés de plusieurs groupes de baleines venant tout près du bateau. Comme toujours, la rencontre avec ces grands mammifères nous rend fous de joie, comme des gamins. C’est un spectacle dont chacun de nous se souviendra. Nous avons également vu plusieurs groupes de dauphins, des lions de mer et des manchots de Magellan, un peu partout dans le Beagle. Après nos navigations nous avons pu faire quelque balades, particulièrement à la Calleta cinco estrellas, où nous avons eu un superbe point de vue sur la cordillère Darwin et ses glaciers. Nous avons une fois de plus eu la chance de faire la balade à cheval à Yendegaya et certains ont gouté au plaisir du « grand » galop à la « gaucho style »!
Pour une fois nous avons décidé de commencer la navigation par les canaux puis de passer le cap Horn ensuite. Les bulletins météo annonçaient un fort coup de vent et on est souvent plus à l’abri dans le Beagle que plus au sud. Du coup, nous avons dû attendre à la Calleta olla, et bouquiner au coin du feu.... ou plus exactement du poêle. Cette petite halte confortable n’a pas semblé déranger nos équipiers qui, pour six d’entre eux, réalisaient un grand périple en Amérique du Sud dont l'Anatacitque à bord de Paradise n’était qu’une partie. Deux jours à se reposer ne leur ont donc pas fait de mal. Après ça nous sommes allés au Seno pia et à la calleta cinco estrellas puis nous avons pris la direction d'El cabo de Horno.
Nous avons une nouvelle fois réalisé une belle croisière et fait de belles rencontres. Nous avons une petite semaine pour nous reposer et préparer Paradise avant l’arrivée du prochain groupe le 9 mars.
A bientôt !
Morgane et l’équipage de Paradise
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