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mardi 29 juin 2010

Photos des Marquises en ligne!

Bonjour !
Les photos des Marquises sont désormais en ligne, il vous suffit de cliquer sur le diaporama ci-contre !
Bon voyage en images !
Juliette pour l'équipage de Paradise

samedi 26 juin 2010

Arrivés à Tahiti

Samedi 26 juin 2010

Bonjour !

Nous sommes finalement arrivés hier soir à Papeete sur l'île de Tahiti, au terme d'une merveilleuse navigation de 26 jours qui nous laisse à tous des souvenirs plein la tête !

La météo ne nous a malheureusement pas permis de nous arrêter à Rangiroa comme nous l'aurions souhaité, et c'est donc directement que nous avons rallié l'île mythique depuis Ahe, notre dernière escale.

Avant notre départ, nous avons eu l'heureuse surprise de rencontrer Netty, l'ami de Moitessier, avec qui il partageait ses journées lorsqu'il vivait à Ahe. Rencontre mémorable, un rien surréaliste... mais lourde de sens pour les marins que nous sommes.

Aujourd'hui, nos chemins se séparent, et tandis que certains ont rejoint l'hôtel en attendant l'avion, d'autres sont sur le départ pour Moorea, et Arnaud et moi avons rejoint des amis qui vivent à une trentaine de kilomètres de Papeete.

Je vais devoir vous demander de patienter encore un peu pour les photos, mais c'est promis, il y en aura je pense demain ! En attendant, j'ai inclus à ce message une photo du spectaculaire mouillage de la Baie des Vierges... ça laisse rêveur !

Je vous dis donc à très bientôt pour la suite en images, et vous souhaite à tous un excellent weekend !

Iaorana,

Juliette pour l'équipage de Paradise

mercredi 23 juin 2010

Ahe, atoll discret au coeur des Tuamotu

Mardi 22 juin 2010

A quai à Ahe, aux Tuamotu
Position : 14°32'S
146°21'W

Bonjour !

Nous sommes arrivés au petit matin dans la petite passe qui donne accès au lagon envoûtant du petit atoll d'Ahe aux Tuamotu après 4 jours de navigation paisible dans un alizé capricieux, pas pressé de nous amener par ici. Peu connue du grand public, Ahe est pourtant le lieu où Bernard Moitessier avait choisi d'établir son fare, et où il vécut le plus clair de son temps ici en Polynésie. En fait de Rangiroa, c'est donc ici que les vents nous ont amenés, puisqu'en Polynésie, on doit composer avec les marées et la lumière du jour pour pouvoir accéder en toute sécurité à l'intérieur des lagons, les passes étant redoutables en raison des coraux affleurants et des forts courants de marées qui en régissent le passage.

C'est donc en rang d'oignons sur le pont, et moi même perchée dans le mât à veiller les éventuelles patates de corail qui auraient eu le mauvais goût de se trouver sur notre route, que nous sommes entrés ce matin dans notre tout premier lagon polynésien, du moins si l'on exclut celui des Gambier. Les mots sont faibles pour décrire cette scène tant on serait tenté d'en faire un cliché ou de réduire cela à une jolie carte postale. Une infinité de bleus des plus profonds aux plus scintillants, étoilés de-ci de-là par d'innombrables coraux, et bordés de sable blanc où poussent on ne sait comment de jolis petits cocotiers.

Une fois la passe franchie, un chenal balisé mène au village principal, protégé par un véritable port naturel formé par une barrière de corail, le long de laquelle fleurissent d'innombrables fermes perlières. Comble du luxe, un quai tout propre nous tend les bras, et ce sera la première fois depuis longtemps que nous passerons la nuit amarrés à terre.

Quelques pas dans le village suffisent à vous enivrer du parfum de Tiare qui remplace ici le bourdonnement des villes et le bruit des 4x4. La visite est succinte : quelques maisons, deux ou trois chantiers, une école, l'église, une épicerie, un dispensaire et le bureau de poste, voici en gros les seuls éléments dont se pare ce village accroché sur un banc de sable perdu dans l'immense océan Pacifique. Impression d'apesanteur... Le temps s'est arrêté en route et semble n'avoir pas ratrappé Ahe, où l'on retrouve la vie dans son plus simple appareil. Un lagon poissonneux, des jeunes hommes tatoués ramant sur des pirogues irréelles, une industrie perlière qui dégage pas mal de bénéfices et fait vivre tout le village, quelques cocotiers... finalement, on n'a pas besoin de beaucoup plus. Les villageaois s'en accomodent bien, et il ne nous en faudrait pas beaucoup pour nous en accomoder non plus sans doute... Ne seraient-ce les paraboles et les téléphones portables, on se croirait bien dans un monde meilleur, où l'homme et la nature ne font qu'un.

Finalement donc, cette escale impromptue qui a remplacé Rangiroa pour une question de timing s'avère riche et apaisante. Et puisqu'on n'a qu'une vie, nous avons décidé de partir à l'aube demain histoire d'aller voir si tout de même on ne pourrait pas aller vite fait voir à Rangiroa si le lagon est aussi beau...

Après une journée de détente, de promenades à terre et en kayak pour certains, nos yeux pétillent de bonheur après encore une fois, une escale magnifique autant qu'étonnante, toujours magnifiée par les chaleureuses rencontres avec les locaux, qui chez eux, qui en pirogue. Il faut vivre ça une fois dans sa vie, et tous autant que nous sommes, on compte bien en profiter jusqu'à la dernière miette !

Sur ce, je vous laisse et reviens vers vous en fin de semaine, pour vous conter les derniers jours de notre périple, et bien sûr, tenter de vous mettre en ligne quelques clichés pour illustrer tous mes textes !

Iaorana!

Juliette pour l'équipage de Paradise

vendredi 18 juin 2010

Le temps s'immobilise aux Marquises...


Vendredi 18 juin 2010

Position : 9°23'S
140°10'W

Au mouillage de la baie de Vaiehu, île de Ua Pou

Bonjour !

Cela fait quinze jours déjà que nous sillonnons le coin, et comme chantait ce cher Jacques Brel, c'est un peu comme si, aux Marquises, le temps s'immobilisait ! On a l'impression d'être arrivés hier... mais aujourd'hui, il est temps pour nous de repartir en direction de Tahiti. Pour finir en beauté notre périple marquisien, nous ferons une ultime halte à terre ce matin sur cette jolie île d'Ua Pou, afin de racheter quelques bouteilles d'eau, un peu de pain, bref, de quoi tenir bon jusqu'à Rangiroa, prochaine escale pour nous, et unique arrêt aux Tuamotus.

Comment décrire donc ces quelques derniers jours passés à Nuku Hiva, la plus grande des îles de l'archipel, également capitale administrative... La tâche est ardue, et au vu des journées bien remplies, je ne sais par où commencer. Reprenons dimanche dernier, alors que nous venions d'arriver à Taipivai. Nous sommes partis au petit matin en direction du site archéologique pour une petite randonnées bien sympathique, avant d'aller nous baigner dans une petite rivière. A notre retour au village, nous sommes tombés par hasard sur la fête de l'école, où l'on nous a gentiment proposé un repas marquisien fort copieux, composé de cochon de lait au caramel, chevreau au lait de coco, poisson cru à la tahitienne, crabes de cocotiers, poulet au citron, riz et comme toujours ici, bananes ! Un vrai régal dans une ambiance peu commune, et l'occasion pour nous d'approcher un peu différemment la culture de l'île.

L'après-midi, un joli mouillage non loin de là nous a permis d'observer de nouveau de magnifiques raies manta, avant de mettre le cap vers la capitale, Taioahe. Nous avons passé deux jours à Taioahe, de quoi faire le tour de l'île en 4x4, découvrir les divers sites archéologiques, et refaire le plein de courses. Mardi soir, nous étions déjà repartis et mouillés non loin de là à Hakatea, un petit paradis à l'abri de la houle...

Mercredi matin, nous étions aux aurores lancés dans une randonnée qui s'annonçait épique, et qui le fut en outre ! Je pose le décor... arrivée dans une lagune derrière une langue de sable noir bordée de cocotiers, cachant de-ci de-là des maisonnettes fleuries. Michel, un villageois nous accueille chaleureusement et nous indique le chemin qui mène à la cascade, but de notre rando... la troisième plus haute cascade du monde dixit le guide, rien que ça ! Nous voilà donc partis fiers et esbaudis en quête de la merveilleuse cascade, prêts à troquer nos chaussures de marche et tenue d'explorateurs contre nos maillots de bain pour un bain de rivière au pied de ladite cascade. L'affaire se corse assez rapidement, le chemin étant interrompu par la rivière, qu'il faut traverser... premier bain d'une longue série pour les chaussures ! Petit à petit, nous nous enfonçons dans la végétation touffue sur un sentier impeccablement construit il y a sans doute très longtemps, découvrant tour à tour des Marae, Tikis et autres autels où ont été perpétrés des sacrifices humains... âmes sensibles s'abstenir ! C'est d'ailleurs près de l'un de ces sanctuaires que nous perdrons définitivement Pierre, qui après moult tentatives décidera de rebrousser chemin, nous laissant un petit mot accroché près d'un panneau... Quant à nous, nous avons finalement rejoint le site de la fameuse cascade au terme de la rando, dans une vallée encaissée formant un véritable canyon... pour découvrir... un petit bassin où tombait, en fait d'une spectaculaire cascade, un mince filet d'eau. Loin de nous décourager, nous nous apprêtions à aller plus loin en avant, armés de nos maillots de bain et à la nage, afin de voir d'un peu plus près si le filet d'eau ne grossissait pas... quand deux pierres se sont décrochées de la paroi, quelques 600 mètres plus haut... retombant au centre de la piscine naturelle dans laquelle nous nous apprêtions à nous rafraîchir ! Courage fuyons, nous avons avalé quelques gorgées d'eau et avons rebroussé chemin, décidant que la rivière ne manquait pas de coins propices à la baignade, et sans doute moins dangereux ! Aussitôt dit, aussitôt fait, Annie, Laurence, Valérie, Arnaud et moi-même choisissons un petit coin ensoleillé parmi les remous, tandis que les autres se baignent un peu plus en amont. Un cri saisissant rompt alors le charme de ce bain champêtre, quand Béné se fait croquer la cuisse par... une anguille !!! Plus de peur que de mal heureusement, mais tout de même, quelle histoire !

De retour au village, nous retrouvons Pierre confortablement installé chez Mathias et Monette, qui nous accueillent à notre tour chez eux et nous régalent de bananes et de citronnade bien fraîche... C'est ainsi aux Marquises, on passe devant une maison, et on vous invite à boire un verre, à discuter... il faut dire qu'ici, ils ne doivent pas croiser du monde tous les jours !

Gorgés de paysages à couper le souffle, repus de fruits frais en tout genre, et le coeur gonflé de rencontres toujours plus belles les unes que les autres, nous avons rejoint hier l'île d'Ua Pou, sixième et dernière île pour nous. Il paraît qu'on y trouve les plus fins sculpteurs des Marquises. Je ne sais pas si on le vérifiera, car on a choisi de mouiller dans le coin le plus sauvage... mais que de beauté ! La nature a déjà sculpté ici de quoi satisfaire nos regards avides. Dans quelques heures, nous filerons vers les lagons poissonneux des Tuamotus. Autres paysages, autres ambiances.

Nos amis d'Eglantine viennent de nous quitter après trois semaines de navigation bord à bord, eux restent encore quelques jours aux Marquises, on les retrouvera en juillet, dans d'autres lieux. C'était beau les Marquises, sans doute l'un des plus beaux endroits du monde, tellement sauvage, tellement palpable... c'est promis, on reviendra !

On se retrouve d'ici quelques jours pour la suite de notre balade ! D'ici là, je vous souhaite un excellent weekend, et vous dis à bientôt !

Belles bises des Marquises,

Juliette pour l'équipage de Paradise

dimanche 13 juin 2010

Hiva Oa, le paradis des artistes, et Ua Huka la sauvage


Samedi 12 juin 2010

Au mouillage Baie Haavei, ile de Ua Huka

Position : 8°56'S
139°35'W

Bonjour !

Les Marquises font partie de ces îles que la majorité des gens n'imaginent que sous forme d'un rêve lointain et inaccessible... Ce rêve, nous baignons dedans depuis plus d'une semaine, et croyez-moi, nous ne sommes pas pressés d'en sortir ! Chaque jour se lève pour nous sur de nouveaux mouillages, de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes.

Après la beauté reculée de Tahuata, nous avons renoué avec la civilisation en débarquant mercredi matin à Atuona, la capitale de l'île de Hiva Oa, plus connue pour abriter les tombes des célèbres Paul Gauguin et Jacques Brel. On y trouve des musées dédiés à ces deux hommes illustres, ainsi que le minimum vital pour cette île de 2000 habitants environ, à savoir un petit hôpital, une gendarmerie, une école et quelques magasins plutôt bien approvisionnés, si l'on considère l'isolement de cette île.

Pour parcourir les 45 km nous séparant de l'un des plus beaux sites archéologiques de l'île, nous avons loué des 4x4, et nous sommes élancés gaiement sur les pistes tout juste carrossables de l'île pour une balade somptueuse au coeur d'une végétation luxuriante. Notre captain était aux anges, et l'avancée fut délicate tant il nous suppliait de nous arrêter devant les mangues, papayes, noix de coco, citrons, pamplemousses et bananes qui nous tendaient les bras à chaque virage ! Finalement, nous nous sommes tous retrouvés à Puaumau au Nord-Est de l'île et avons découvert le splendide site où se trouvent les plus grands tikis de toute la Polynésie Française, les tikis étant des statues de pierre. Pour terminer la journée en beauté, nous sommes allés dîner dans le très chic Pearl Lodge Hotel, avec une vue imprenable sur la baie, et des tarifs finalement tout à fait abordables.

Jeudi, après avoir fait le plein de courses, nous avons levé l'ancre en même temps que l'Ara Nui, le cargo/paquebot qui ravitaille mensuellement l'archipel. Nous avons fait escale pour la soirée au Nord de l'île, dans un mouillage aussi grandiose que peu confortable, en raison de la houle d'une part, mais de l'invasion de moucherons et punaises surtout !

Hier, la journée s'est déroulée paisiblement à la voile, et nous avons attrapé un joli Thazar d'1m40 environ, environ à mi-distance de Ua-Huka, l'occasion d'inviter nos amis à nous rejoindre pour le dîner, que nous avons pris dans la baie de Hane, le moins catastrophique des trois mouillages essayés, en termes de confort, j'entends. Car ici aux Marquises, les mouillages rivalisent de beauté, tant et si bien qu'à force, on ne sait plus où donner de la tête.

Ce matin, nous avons mouillé devant deux îlots très sauvages dans le but de réaliser sans doute la plus belle de toutes les plongées que l'on peut faire aux Marquises, tant l'endroit est sauvage. Nous ne furent pas déçus, car si le soleil s'est montré bien discret, les poissons, eux, étaient au rendez-vous, et cette balade au milieu de bancs de carangues étincelants restera sans doute bien longtemps ancrée dans nos mémoires. Coraux grandioses, poissons multicolores, couleurs féériques, ne serait-ce la surveillance discrète des requins, cela donnerait presque envie de devenir poisson ! Et pour ajouter au charme du lieu, deux magnifiques raies manta se sont invitées à la fête, nous offrant un ballet grandiose autour du bateau pendant près d'une demi-heure, pour le plus grand bonheur des plongeurs !

D'ici peu, nous lèverons l'ancre et mettrons le cap sur Nuku Hiva, principale île des Marquises, où nous passerons quelques jours avant de remettre le cap vers le Sud, et surtout vers l'Ouest, car la route est encore longue jusqu'à Tahiti. Je tenterai depuis la capitale de vous faire parvenir quelques clichés.

D'ici-là, je vous souhaite à tous un excellent weekend et vous dis à bientôt !

Pensées Marquisiennes,

Juliette pour l'équipage de Paradise

mardi 8 juin 2010

Bienvenue à Tahuata !


Mardi 8 juin 2010

Au mouillage de Vaitahu, Ile de Tahuata, Marquises

Bonjour !

Je vous avais laissés Baie des Vierges, peu après notre arrivée, dans un décor de rêve. Je vous rassure, l'escale est restée à l'image de ce décor, tout en beauté et en couleurs. Le samedi soir, nous sommes allés dîner chez l'habitant avec deux autres équipages, avant d'aller regarder les répétitions de danse, une véritable immersion au coeur de la cuture Polynésienne... bienvenue aux Marquises ! Le dimanche, une poignée d'irréductibles se sont rendus à la messe, dont les chants sont paraît-il particulièrement beaux, et d'où ils sont revenus hilares (ce qui, avouez-le, est plutôt rare à la sortie d'une église) après avoir écouté un sermon magistral sur l'immoralité du concubinage. A leur retour, nous avions dressé la table pour fêter comme il se doit l'anniversaire de Pierre, avec au menu des rougets pêchés par nos soins, et un poulet aux épices. Pierre a même pu souffler ses bougies en compagnie de Laurence (dont ce fut aussi l'anniversaire en mer au début de la croisière), sur un merveilleux far breton préparé par nos voisins. Les chasseurs se sont ensuite remis à l'eau, leur pêche ayant été reconnue délicieuse, et cette fois seul Patrick a remonté quelque chose : deux beaux poulpes, dont un particulièrement coriace !

Nous avons rallié Tahuata hier midi, après une navigation de 40 milles environ aux allures de régate, puisque nous avons quitté le mouillage de Fatu Hiva accompagnés de nos amis d'Eglantine. Joueurs comme nous sommes, nous nous sommes donc régalés de cette petite joute nautique ma foi fort sympathique, les deux bateaux ayant vraiment des performances très similaires, ce qui a permis tout au long de la route à chacun de prendre puis de reperdre l'avantage. L'arrivée se jouait sous le vent de l'île, avec deux options différentes, mais personne n'étant là pour nous pointer, nul ne pourrait affirmer qui sortit vainqueur de la régate...

A notre arrivée au mouillage de Vaitahu, nous avons sauté avec délice dans l'eau afin de nous rafraîchir un peu, car ici, le soleil cogne fort ! Pendant qu'une partie du groupe préparait à manger, puis déjeunait, le groupe des jeunes est parti en kayak et à palme à la rencontre d'un banc de dauphins qui chassaient à l'entrée de la baie. Cette escapade au milieu des dauphins restera pour nous tous un souvenir magique, et une expérience unique. Notre peur des requins diminue petit à petit, et la chaleur et la beauté des fonds sous-marins nous ont tous convaincus que le jeu en valait la chandelle ! L'après-midi fut consacrée à la visite du village, et au ramassage de mangues... avant une soirée mémorable avec nos voisins.

Cet après-midi, nous changeons de mouillage, pour aller découvrir un site à seulement deux milles d'ici, connu dans les guides pour être l'un des plus beaux mouillages de toute la Polynésie, ce que nous avons du mal à croire tellement ce que nous avons vu jusqu'ici est beau déjà ! En tout cas, une chose est sûre, nous reviendrons, car de tous nos voyages, c'est un des plus beaux endroits que nous ayons vus, avec une nature sauvage et une population à terre accueillante et adorable...

Je vous laisse donc et vous retrouve très vite pour vous donner des nouvelles de notre périple !

Iaorana,

Juliette pour l'équipage de Paradise

samedi 5 juin 2010

Arrivés aux Marquises!!!

Samedi 5 juin 2010

Au mouillage à Fatu Hiva, Baie des Vierges

Bonjour !

Après une traversée plutôt rapide et ma foi musclée, nous avons rallié hier soir la très célèbre Baie des Vierges, escale incontournable de tous les voiliers lancés dans un voyage autour du monde. Malgré le rythme soutenu de cette navigation (800 milles en 4 jours), nous sommes arrivés juste après le coucher du soleil ici à Fatu Hiva, et nous n'avons découvert ce site grandiose que ce matin au lever du jour !

C'est bel et bien un paradis que ce mouillage spectaculaire, et nous sommes restés abasourdis à la tombée du lit devant la beauté vierge du paysage. Pour vous donner une idée... imaginez-vous une petite crique encaissée dans une vallée verdoyante hérissée de pics abruptes. L'érosion a sculpté des colonnes de roches rappelant de façon suggestive le symbole de la virilité, d'où le nom charmant de Baie des Vierges... Le cirque montagneux et la rivière en arrière de la baie invitent à la promenade, et c'est ce que sont partis faire nos équipiers, pendant qu'Arnaud et moi remettons un peu d'ordre dans le bateau.

Après une traversée éprouvante, c'est donc du pur bonheur que de retrouver la terre, et surtout de découvrir les Marquises dont nous rêvions tous. L'équipage atterrit en douceur, et à l'heure qu'il est, la fatigue et les moments difficiles de la traversée sont déjà oubliés, faisant place à la joie d'être ici, dans un des plus beaux mouillages que nous ayons jamais vus. L'artisanat local est paraît-il très joli, et nous espérons bien pouvoir faire du troc afin de décorer le bateau ou récolter quelques fruits !

Nous sommes donc en escale pour deux jours, le temps de profiter comme il se doit du cadre exceptionnel... et puis après tout, c'est le weekend! Prochaine escale prévue à Hiva Oa, île plus connue pour abriter les tombes de Paul Gauguin et Jacques Brel. Je reviens vers vous dès qu'on y sera! D'ici là, je vous souhaite un excellent WE et vous dis à bientôt !

Pensées Marquisiennes,

Juliette pour l'équipage de Paradise